Dernière semaine !

ça y est, le compte à rebours a commencé ! On entre dans la dernière ligne droite. L'aventure touche à sa fin "pour de vrai". Le stock diminue, mais il reste encore de franches très bonnes affaires à faire.

Comme ça, par exemple : 

Ou ceci :

Ou encore ça :

Bref, je serai super contente quand toutes les jolies choses choisies avec passion pour la boutique trouveront un propriétaire ;-)

Allez, hop, on court avec sa souris ici pour découvrir les incontournables et les dernières pièces ajoutées il y a quelques jours.

Green way of life, ou toute une vie de contradictions

Je me baladais sur Pinterest ce soir - ça ne m'arrive pas souvent, car perso, je trouve que c'est encore plus addictif que candy crush à ses débuts.

J'y épingle mes coups de coeur sans arrière pensée, même pas une pour Planète Elila et tout ce pan de ma personnalité et de ma vie. Encore que.

Un de mes tableaux est réservé aux chaussures. J'ai toujours adoré ça. Et pourtant, ce soir, je me suis rendue compte que je n'en achète quasi plus. Sauf en cas de réel besoin. Mon dernier achat compulsif ne remonte cependant pas si loin - l'été passé pour être exacte : une paire de basket en toile d'une couleur indéfinissable (vert d'eau ? turquoise ?), à laquelle l'étiquette des soldes est encore accrochée. Jamais portée en 1 an. Inutiles donc.

Je m'aperçois avec soulagement - et presqu'étonnement - que mon cheminement intérieur s'incruste, s'insinue dans mes actes du quotidien sans que ce ne soit une corvée, ou un renoncement en l'occurrence. Ma tendance à réduire ma consommation à l'essentiel s'installe donc, lentement, mais durablement.

En fait, j'ai parfois l'impression de vivre dans ce paradoxe qui fait que je pense à la fois ça :

En me souciant de ça :

Et en faisant de mon mieux pour arriver à ça :

Pas facile. Parce que la réflexion sur un sujet aussi futile touche forcément tout le reste ! 

J'ai parfois l'impression d'être l'extrémiste de service, et dans le même temps, je ressens la sensation désagréable de contribuer à entretenir la société de consommation dans son côté le plus obscur.

Je sais que je suis sur la bonne route, que mes actes rejoignent de mieux en mieux mes pensées. Je sais que je suis lente dans mon cheminement, mais seulement selon mes propres critères ! J'ai décidé de ne pas me laisser influencer par les gens qui, eux, "y arrivent". Voyez Béa Johnson. J'admire son mode de vie, mais cet extrémisme me fait peur, même si je ne peux qu'applaudir et suivre bon nombre de ses astuces !

Le plus important est de ne pas me mentir, et de continuer à avancer à mon propre rythme. De ne pas me laisser envahir, ni influencer par "ceux qui savent". De me faire plaisir. D'être cohérente. De pouvoir le faire tout le temps - ou pas. En fonction de mon humeur, de mon budget, du temps que je peux consacrer à ces changements qui me paraissent fondamentaux dans ma vie.

Je me remémore d'ailleurs à l'instant - il n'y a pas de hasard - un des récents post de Laetitia sur son blog le corps, la maison, l'esprit.

Je viens de le relire, mince, ça m'a fait du bien ! Elle fait un maximum pour vivre selon ses convictions, mais elle se ramasse une tonne de critiques dès qu'elle ose avouer - oh la vilaine - que non, elle n'est pas la parfaite vegan*zerodéchets*minimaliste que ce que certains auraient voulu qu'elle soit.

Allez lire l'article au complet, mais je vous poste sa conclusion, parce que je n'aurais pas mieux dit :

"J’accepte de faire partie d’une société qui a ses propres règles, ses propres codes, ses manière de concevoir la beauté, ses propres interdits…
J’accepte aussi de ne pas être d’accord et d’être en marge. De vivre autrement.
Pourquoi n’aurais-je pas le droit Aussi d’être d’accord avec certaines choses??
Est-ce que si je ne le suis pas, dois-je Tout rejeter? Dans son ensemble?
Autant je n’ai pas envie d’être un mouton qui fait ce que la société lui dicte sans prendre de recul et sans réfléchir, autant je suis persuadée de de tout rejeter en bloc m’amène vers une forme d’extrémisme. Tout n’est pas mal. En tout cas selon Ma Propre échelle de valeur.
(...) 
Et je suis fière d’avoir le Choix d’agir comme bon me semble sur mon propre corps en toute conscience."

Et vous, coincé parfois entre vos envies et vos convictions ? Comment vous gérez ça ?

(pssst, pour continuer dans le non prise de tête, le vlog est pas mal dans son genre !)

Je vous souhaite une belle semaine à venir !

J'ai testé... le thé vert glacé bio "Terre d'Oc"

Il fait beau, il fait chaud (oui, TRES chaud), et s'hydrater est un réflexe encore plus important que d'habitude. Pour ma part, à la maison, c'est de l'eau du robinet : elle a la température idéale.

L'été, je remplis une cruche en verre et j'y fait macérer des morceaux de citrons (bio, car je laisse la pelure - ce qui ne m'empêche pas de les passer sous l'eau quand même) et de la menthe du jardin. Et direction le frigo, car c'est surtout délicieux servi bien frais ! Et vous l'aurez remarqué, pas besoin de sucre...

Je fais peu les magasins, mais à la recherche d'un cadeau, je suis tombée sur l'offre impressionnante de thés chez Nature et Découvertes. Ils sont forts là-bas : z'avez vu le joli packaging ?! 

 Une jolie boîte aux couleurs peps, un nom exotique ("jardin des riads"), je me suis laissée tenter !

J'ai choisi bergamote-fleur d'oranger et caïpirinha-citron vert-passion (ceux qui me connaissent bien ne seront pas étonnés par ce second choix...). Hier, test du premier !

Bon, je dois avouer qu'il y a un fameux bémol, mais j'ai décidé d'être parfois un peu moins obtue... Il y a bien du thé vert bio (ouf !), mais pour ce qui est de la bergamote et de la fleur d'oranger, ce ne sont que des arômes naturels.

Ok, ils sont bio, mais vraiment, ça les aurait tué de mettre des vrais aliments dedans ?

La méthode : parfaite en ces temps caniculaires. Il ne faut pas faire chauffer, puis laisser refroidir. Un litre d'eau dans une carafe, 4 cuillères à café de thé, et hop au frigo pour au moins 5h. Filtrer et servir.

Verdict : j'aurais peut-être dû me souvenir qu'en fait, la bergamote, je ne suis pas fan. Pour ce qui est de l'arôme fleur d'oranger, mes papilles cherchent encore. 

Je ne me suis pas avouée vaincue; j'ai donc ajouté quelques feuilles de menthe, et là, je dois dire que ça passe nettement mieux.

C'est au final très frais et désaltérant !

Parce que j'ai beau aimer l'eau, au rythme auquel je bois, j'avoue être un peu lassée depuis 2 jours... 

Conclusion : une découverte sympa malgré tout. Surtout qu'il peut également être dégusté chaud, rien n'est donc perdu au cas où les températures s'effondreraient.

Et donc : santé !

Dernières semaines ! Liquidation et petit bilan...

ça y est, là, ça sent la fin à plein nez !

Et bizarrement, je me sens plutôt bien. Autant la décision d'arrêter la boutique a été difficile à prendre, autant je me sens aujourd'hui parfaitement sereine. Il faut dire que j'ai eu de longs mois pour m'y faire !

J'irai même jusqu'à affirmer que je serai vraiment contente quand ce sera fini pour de bon ! 

Je ne regrette absolument pas cette magnifique aventure, qui a été une étape obligatoire dans ma vie. Je pense que je devais en passer par là pour comprendre ce dont j'avais vraiment besoin (bon, en vrai, je n'ai pas encore tout saisi, mais ça viendra). 

Une vie au rythme dont mon corps a besoin. Un peu utopique, mais je vais quand même me libérer des plages de "fare niente", ou en tout cas à un rythme moins soutenu. 

Une vie au rythme où mes enfants ne pâtiront plus (trop) de ma fatigue à tout vouloir mener de front, avec l'humeur de dogue qui pouvait parfois l'accompagner. 

Une vie faite d'un peu moins de frustrations : non pas que j'aie moins d'envies, d'idées, de projets (c'est même plutôt l'inverse !), mais j'apprends chaque jour à faire un pas à la fois, plutôt que de m'éparpiller dans tous les sens à faire in fine les choses à moitié, d'où la frustration. CQFD.

Une vie à tenter d'accepter le monde tel qu'il est (et il suffit d'écouter les infos pour vite se rendre compte qu'il y a du boulot...).
Une vie à continuer sur mon cheminement de privilégier la qualité à la quantité : il ne faut pas oublier que l'idée de départ de Planète Elila est une remise en question personnelle. Environnement pollué, surconsommation, vie à 300% à l'heure....

(merci Pénélope Bagieu pour cette illu !)

Je continue à apprendre à mettre en place les valeurs qui me correspondent, à construire la vie qui me va. Pas facile tous les jours, mais je m'accroche ! Il n'y a qu'à se tourner vers la blogosphère pour me rassurer : je ne suis pas la seule à vouloir vivre "autre chose", "autrement".

Planète Elila aura toujours sa raison d'être : je continuerai à vous partager de manière plus large ma vie d'ex-superwoman - pour autant qu'elle intéresse quelqu'un ;-). Mes bons plans, mes astuces, mes expériences en matière d'écologie au sens le plus vaste du terme.

L'e-shop subira bientôt un jour prochain un lifting. Il vous présentera exclusivement mon travail du papier, comme les cadres "petites pensées" que vous connaissez déjà. Comme ceux-ci par exemple :

En attendant, juillet est là avec ses traditionnelles soldes, et chez Planète Elila, c'est carrément la liquidation à -70% !

A bientôt !