dimanche 16 février 2014

De la déco bio ? Késako ?

Régulièrement, je suis amenée à décrire mon activité, à l'expliquer. Et c'est à chaque fois l'incendie dans mes neurones. Si, je sais très bien ce que je vends, et pourquoi (encore heureux !), mais faire en sorte que ce soit clair pour un inconnu, surtout si c'est "brièvement par écrit", je me rends compte que ce n'est pas toujours évident.
 
Au début, l'appellation "déco bio-éthique" primait dans mes descriptions. J'ai vite compris qu'il faut de l'imagination pour deviner ce qui peut être bio dans de la déco ! Et "éthique"... pas nécessairement évident de faire le lien avec entre autre "équitable", mot qui imposait souvent la question : "vous vendez du café ?" (ou du chocolat, ça marche aussi).
 
A l'aube d'un grand brainstorming pour ma petite entreprise, il est grand temps de faire un petit rappel des valeurs qui m'ont amenées à créer Planète Elila.
 
Tout-à-fait égoïstement, j'avais envie, comme dans mon panier de ménagère, de faire la chasse aux substances nocives. Pas de quoi tomber dans l'obsessionnel, mais quand on sait ce qu'on respire l'air de rien en allumant une bougie parfumée, en mettant un coup de peinture dans la cuisine, en montant un meuble bon marché en kit... c'est tout bonnement effarant ! Et quand on vient de donner la vie à 2 minuscules crevettes, on a envie de bien faire : on a la responsabilité à vie d'autres êtres humains, et bon sang que c'est flippant (mais je m'égare, on est bien d'accord).
 
Revenons à nos moutons.
 
Le parcours du combattant pour trouver des petites babioles de décoration sans y trouver la mention "made in China" à l'arrière m'ont fait m'interroger sur les conditions de travail globales dans le monde. Oh, j'avais bien en tête l'image bien caricaturale de petits chinois le long d'une chaîne de montage, mais la réalité dépasse de loin - hélas - ce que je pouvais imaginer de pire.
 
Et la difficulté de se fournir à un coût raisonnable m'a fait bondir ! Surfant sur ce qu'on appeler pour certains la mode du green, bon nombre d'entreprises profitent de l'engouement pour le commerce local, le fait main, pour nous faire vider notre porte-feuille en nous donnant bonne conscience.
Je côtoie suffisemment de créatrices, de petites entreprises, pour savoir que les prix demandés par ces vrais défenseurs d'un travail de qualité, du respect des matières, des ressources et des hommes, ne sont que rarement proportionnels au travail fourni.
 
Voilà donc pourquoi mes recherchent me mènent souvent hors des sentiers battus, à la rencontre de designers écossais bourrés d'humour par exemple, pour vous dénicher des pièces originales, qui font du bien au moral, à la terre, et aux petits hommes que nous sommes !
 
Z'avez suivi ?
 
 

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